La jeune femme de 27 ans, qui avait rejoint l’EI avec son mari et leurs trois enfants en 2015, a été condamnée à sept mois de prison pour entrée illégale en Irak. La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Bougedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour entrer illégale en Irak. La Cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’extradition en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive. La Française n’est sous le coup d’aucune autre accusation en Irak.
Elle restera toutefois en détention jusqu’à ce que ses documents de sortie soient établis, a indiqué une source judiciaire à l’Agence France-Presse (AFP). Elle fait par ailleurs l’objet de poursuites en France pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste pour avoir rejoint l’organisation Etat islamique (EI).
Originaires de Seine-et-Marne, Mélina Bougedir, son mari Maximilien ainsi que leurs trois enfants avaient rejoint le califat autoproclamé de l’Etat islamique en 2015 depuis la Syrie et étaient arrivés à Mossoul quelques jours après, selon leurs dires. La Française a donné naissance à un quatrième enfant à Mossoul, début 2017. Les autorités françaises n’avaient pas donné suite aux demandes de la famille et de leurs proches de faciliter leur évacuation alors que les forces irakiennes préparaient l’assaut sur la vieille ville, où ils étaient réfugiés, en mai 2017.