Chez le psychologue le premier objectif est d’ôter à son patient atteint de bigorexie cette force intérieure qui infère l’obligation de faire et refaire du sport. Il s’agit de débarrasser le patient de cette ‘’voix intérieure’’ qui a tendance à lui demander de poursuivre ses activités physiques. Selon le professeur c’est, à la limite une peur, intérieur qui ne vous autorise pas d’arrêter. A l’en croire, c’est le même procédé que chez les dépendant d’alcool, tabac, antidouleurs. la bigorexie prise en compte et soignée. Selon l’Oms, les traitements ont pour objet de redonner une vraie place aux choses. « La première dépendance est d’abord là, dans le besoin de reproduire aussi souvent que possible cet état de légèreté et de quiétude qui suit un effort. Mais, en se structurant et en devenant bigorexie, cette dépendance s’attaque au psychique. « L’activité (sportive) peut finir par occuper une place disproportionnée dans l’identité de la personne et générer des conflits entre le sport en question et d’autres aspects de la vie ». Aussi l’organisation mondiale de la santé s’attaque à ces manifestations.
Effets positifs de la bigorexie : Une addiction de substitution,
Dans une recherche encadrée par l’organisation mondiale de la santé l’addiction au sport peut avoir des effets positifs. Le professeur Ousmane Ndiaye confirme cette thèse. Selon le psycho-sociologue, il est possible de combattre une addition plus grave par celle du sport. « Nombreux sont les consommateurs de drogues par injections (Cdi) qui ont combattu cette addiction par le sport intensif. C’est en effet un soutien performant dans la désintoxication » dit-il. « Ce n’est pas forcément évident, puisque tout le monde peut ressentir le plaisir de la libération d’endorphines, tout le monde apprécie d’augmenter son estime de soi, et personne ne peut affirmer être totalement comblé affectivement ni se sentir magnifiquement beau dans sa tête ou dans le regard des autres. La différence se fait au niveau du comportement dans la vie quotidienne »explique le rapport de l’Oms. Le document mentionne qu’au-delà de l’évidence que le sport est bon pour la santé, la pratique intensive peut jouer le rôle d’un anesthésiant émotionnel et bloquer la résurgence d’importantes douleurs psychiques.