Sa déportation est survenue quelques heures après l’inculpation du ministre de l’Intérieur, de l’Inspecteur général de la police et du chef des services d’immigration pour entrave à la justice parce qu’ils ne lui ont pas permis de quitter l’aéroport où il était détenu.
Les autorités kényanes ont déclaré que l’avocat, qui a aussi la nationalité canadienne, n’est pas un citoyen kényan.
M. Miguna soutient que leurs motivations sont politiques.
« J’ai été drogué, torturé et forcé à aller à Dubaï .Je suis malade, j’ai mal aux côtes et mon corps me fait mal partout. C’est une parodie de justice. Je me suis réveillé à Dubaï et les despotes insistent que je dois voyager à Londres. Je veux aller à Nairobi et nulle part ailleurs », a révélé Miguna Miguna.
Il a appelé à l’aide via les réseaux sociaux.
Pour rappel, Miguna Miguna n’occupe aucun poste officiel au sein de l’opposition.
Il a été propulsé sur le devant de la scène depuis sa participation à l’investiture symbolique, comme « président du peuple », du chef de l’opposition Raila Odinga, le 30 janvier.
Depuis cette cérémonie d’investiture, les autorités kényanes refusent de mettre en œuvre une série de décisions de justice.
En août 2017, M. Miguna a perdu la course au gouvernorat de Nairobi en tant que candidat indépendant.