Kédougou, la «rebelle», a finalement basculé dans l’escarcelle du pouvoir lors du dernier scrutin du 24 Février 2019. Une situation rendue possible par la conjugaison de plusieurs facteurs. Cette région dorée sur tranche(s) qui a pu échapper au contrôle de Macky ce, depuis plus de 07 ans, vient, ainsi, d’opérer sa mue…politique. Elle a réalisé un score historique de 70% au niveau départemental et 69% au niveau régional. De quoi laisser hurler de joie les partisans de la mouvance présidentielle.
Selon nos sources, le jeune Ousmane Sylla, illustre fils de la dite localité a fait des mains et des pieds pour que cette victoire du camp présidentiel soit à portée de main. Le Président du mouvement «Forces Citoyennes pour le Progrès»(FCP) a bien joué sa partition. «A Kédougou, toute fausse modestie mise à part, nous suscitons l’espoir. Les populations ont confiance n nous et c’est ce qui nous a permis de changer la donne. Durant la période pré-campagne et pendant la campagne, nous avons mené des actions d’information et de sensibilisation sur les réalisations de son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall. Et, je pense que cela n’a pas été vain car les habitants de cette région ont fini par adhérer majoritairement à la politique du régime en place », s’est expliqué ce jeune ingénieur des Mines. M. Sylla de décliner les attentes des populations de Kédougou : «Lors du dernier septennat du Président Macky, aucun fils de Kédougou n’était responsabilisé, ni dans l’équipe gouvernementale ni dans un quelconque poste de Direction Générale ou autres. Ce qui était une véritable source de frustrations. Avec ce nouveau gouvernement qui s’annonce, nous voulons y être représentés. Il est grandement temps que le Chef de l’Etat Macky corrige ce contraste Kédougou, la région la plus riche/ Kédougou la région qui héberge le plus de pauvreté au Sénégal. C’est vraiment ahurissant ! C’est delà qu’on attend le Président Macky. On veut des infrastructures de base, la création d’entreprise pour résorber le chômage des jeunes qui continue d’atteindre des proportions inquiétantes».