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Karim et le spectre d’une contrainte par corps

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Wade fils sera-t-il à Dakar avant le Présidentielle. En tout cas il nous revient selon nos informations que l’ancien Ministre d’Etat est conscient d’une menace sérieuse qui lui surnage l’esprit : le spectre d’une contrainte par corps.

Plusieurs fois annoncé, le retour au pays de la Teranga du fils de l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade, Karim Meissa  Wade, ne cesse d’être remis sine die. Le candidat  d’un PDS  qui n’est, en réalité, que l’ombre de lui-même, est comme scotché dans les murs du Palais doré de Sa Majesté -Le Roi –du Qatar.

A cette veille d’élections législatives où les plénipotentiaires d’autres partis s’affairent aux derniers réglages pour grappiller le maximum de sièges à l’Assemblée nationale, les libéraux s’essoufflent, déjà, pour trouver un capitaine d’équipe susceptible de les conduire à bon port.

Leur formation politique présente, ainsi, des signes cliniques de vieillesse à l’image de son père-fondateur, Me Wade. Si l’arrivée tant médiatisée de Wade-fils  galvanise  les troupes, des nuages utopiques se lisent sur le ciel de Dame Justice.

En un mot comme en mille, Karim n’est pas aussi libre comme le pensent certains. Selon nos sources, l’ancien Ministre d’Etat est conscient d’une menace sérieuse qui lui surnage l’esprit : le spectre d’une contrainte par corps.

En français facile, l’ancien Ministre  qui a été jugé et condamné et qui, aujourd’hui, bénéficie d’une liberté provisoire, peut-il rentrer au Sénégal et vaquer à ses occupations… politiques sans payer, au préalable, l’amende (160 milliards F CFA)  due  au peuple qui a été sucé jusqu’au trognon?

Pour dire, Karim n’a pas les coudées aussi franches pour se lancer dans une quelconque course électorale. Vu sous cet angle, on n’a pas besoin d’être praticien du Droit ou grand clerc en la  matière pour dire que le sabre de la loi  est là, suspendu comme une épée de Damoclès sur sa tête.

S’il outrepasse cet «interdit», il risquera d’être (re)conduit manu militari à Rebeuss. D’autant plus que le Parquet spécial près de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a transmis à la Police de l’Air et des Frontières un ordre de conduite à la Maison d’arrêt la plus proche le visant.

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