Ces professionnels de la santé ont organisé ce vendredi un sit in au niveau de l’hôpital régional de Kaolack pour exiger à l’administration de ladite structure sanitaire au respect du protocole d’accord signé le 26 octobre dernier, concernant « le paiement de l’indemnité de motivation que le directeur et ses collaborateurs avaient fixé au plus tard le 15 de chaque mois et qu’ils tardent à honorer ».
Selon notre interlocuteur, Mouhamadou Ndiaye membre du bureau de la sous-section Sutsas de l’hôpital, « le directeur Saliou Tall avait engagé de ne pas dépasser deux mois d’arrière de primes ce qu’il n’a pas aussi respecté ».
Pour terminer, il invite l’administration de l’hôpital El Hadji Ibrahima Niasse à « revoir le statut de certains travailleurs qui y sont depuis plus de cinq ans et qui sont toujours considérés comme des prestataires de services ou moins que ça, comme le cas des gardiens qui passent toute la journée au service de l’hôpital ».
Pour M. Ndiaye, « si rien n’est fait sur nos revendications, les travailleurs concernés vont passer à la vitesse supérieure ».
Ce qui est sûr, c’est que l’arrét de travail de ces professionnels de la santé est bien senti par les kaolackois.
Par Birane Niasse
