Journée de l’enfant africain: Ndeye Ndiaya Ndoye déplore « le manque d’intérêt des autorités »

Alors qu’ils organisaient chaque année la journée de l’enfant africain célébrée chaque le 16 juin, en souvenir au massacre d’enfants à Soweto en 1991, le réseau SOS Equilibre n’a pas pu tenir sa « traditionnelle cérémonie cette année ».

Pour cause, en dehors d’une personnalité privée qui leur a accordé une petite subvention pour la communication, « aucune autorité, à qui nous avons d’ailleurs envoyé des courriers depuis des mois, n’ont répondu favorablement à nos demandes », nous explique la coordonnatrice du réseau SOS Equilibre, Ndeye Ndiaya Ndoye qui s’insurge contre cette attitude des autorités pour une question aussi cruciale que celle des enfants.

« Depuis le mois de mars nous préparons la journée, nous avons déposé des courriers partout, nous avons rencontré des autorités qui nous ont promis leur soutien, nous avons rencontrés des directions qui s’occupent de la question des enfants, qui nous ont promis qu’ils allaient participer à l’organisation de la journée, mais le moment venu, nous n’avons rien vu, ni soutient financier, ni autorités à qui nous adresser », peste Mme Ndiaye.

Et d’ajouter, « cela démontre du manque d’intérêt de nos autorités pour la question des enfants, au moment où, nous, en tant que société civile, répondons toujours à leur appel, participons à tout ce qu’ils font sur la question des enfants et de la protection et la défense des droits des femmes et des jeunes filles Et quand c’est nous qui avons besoin de nous, elles font la sourde oreille ou promettent des choses qu’elles ne font jamais ».