A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal a célébré, vendredi 08 mars, la Journée internationale de la femme. Si toutes les couches de la société se sont illustrées par des activités commémoratives, l’art, notamment la musique, n’a pas été en reste. La chanteuse Aida Samb a marqué l’événement par un concert au Théâtre de verdure de l’Institut français de Dakar. Le public a massivement fait le déplacement pour voir se produire la petite fille d’El Hadji Samba Diabaré Samb, musicien virtuose du « xalam ». L’interprète de « Saaraba », très élégante dans son boubou traditionnel de couleur vert, a déchiré le ciel de Dakar de sa voix suave pleine d’assurance.
Le vent frais n’y pouvait rien. Le public, comme déchainé, accompagne tous ses chants en choeur. Le rythme est vite allé crescendo. Lorsqu’il a fallu interpréter le titre « Djoloff », en collaboration avec Mass, artiste slameur connu pour son combat contre les inégalités, le public était aux anges. Dans ce tube, la bravoure des femmes symbolisée par l’exemple de Nder est mise en lumière. Ainsi, l’histoire de Ndatté Yala, Ndieumbeut Mbodj, est donnée en exemple à la jeune génération en charge pour celle-ci de s’inspirer d’elles, de leurs misères et leurs souffrances, mais surtout de l’héritage qu’elles ont légué. « Dabakh », « Saaraba », « Mbeuguel », n’ont fait que suivre la cadence d’une soirée aux rythmes dansants d’un « mbalakh » pur.
