A elles seules, la gonorrhée, la syphilis, la trichomonase et la chlamydiose infectent 376 millions de personnes chaque année, soit un million de nouveaux cas chaque jour.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) lance un cri d’alarme : « Nous constatons une absence inquiétante de progrès dans la lutte pour stopper la propagation des infections sexuellement transmissibles dans le monde », déclare le Dr Peter Salama, Directeur général adjoint de l’OMS. Selon l’OMS, la gonorrhée, la syphilis, la trichomonas et la chlamydiose infectent 376 millions de personnes chaque année, soit un million de nouveaux cas chaque jour. Un chiffre inquiétant auquel s’ajoutent les 500 millions de personnes porteuses du virus de l’herpès génital et les 290 millions de femmes qui souffrent du papillomavirus humain.
« Outre leurs conséquences immédiates, les IST peuvent avoir de graves effets » insiste l’OMS qui recommande l’usage du préservatif pour limiter leur propagation :
- Certaines IST, comme l’herpès et la syphilis, peuvent multiplier au moins par 3 le risque de contracter le VIH.
- La transmission d’une IST de la mère à l’enfant peut entraîner une mortinaissance, un décès néonatal ou des malformations congénitales.
- L’infection à VPH est responsable chaque année de 528 000 cas de cancer du col de l’utérus entraînant 266 000 décès.
- Les IST comme la gonorrhée et la chlamydiose sont des causes majeures d’inflammation pelvienne et de stérilité.
