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Irak-Kurdistan: la guerre du pétrole gagnée par les forces irakiennes

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En deux jours, les autorités irakiennes ont repris le contrôle du Kurdistan irakien et ont remis la main sur les principaux champs pétroliers. L’euphorie du référendum tenu le 25 septembre dernier a vite cédé la place à la déprime, anéantissant ainsi tous les rêves d’autonomie économique du Kurdistan.

Le pari était à hauts risques, Massoud Barzani l’a perdu, le gouvernement irakien a repris le contrôle de la plupart des territoires disputés entre Bagdad et Erbil, la capitale du Kurdistan irakien.

Chez les Kurdes, l’espoir né avec la tenue du référendum pour leur indépendance, il y a trois semaines vient d’être balayé avec la reprise de Kirkouk par Bagdad.

Les autorités centrales ont repris, sans quasiment combattre, à celles du Kurdistan les gisements pétroliers de Kirkouk et autres positions dont les forces kurdes s’étaient emparées en 2014 dans des secteurs ne formant pas partie de leur région autonome.

Alors que les importantes ressources pétrolières de la province étaient les seules garantes de la viabilité d’un éventuel Etat kurde.

«Ceux qui nous ont fait rêver d’un Etat kurde, nous ont abandonnés», se désolent les kurdes, anéantis. Omar Mahmoud, cet habitant de la ville de Kirkouk âgé de 41 ans, en veut tout particulièrement aux dirigeants kurdes, ses voisins, abandonnés sans protection dans le quartier kurde de Rhimaoua, ont dû «fuir parce qu’ils avaient trop peur».

Les dirigeants kurdes qui ont appelé les peshmergas (combattants kurdes) à se retirer face aux troupes gouvernementales «devront être jugés et pas seulement écartés du pouvoir», martèle-t-il.

Dans la capitale du Kurdistan, Ebil, c’est le chaos total, alors qu’il y a juste trois semaine, la ville était joyeuse.

 

Par mounamak

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