La sainte journée de ce 25 Mars tira à sa fin,
J’ignorais qu’elle était, elle aussi, la fin de ton existence
Le crépuscule de ta vie,
De ta vie sur terre, cette vallée de larmes…
Quand subitement, on n’informa d’une voix étreinte d’émotion : «Elle a finalement rendu l’âme…»
La nouvelle m’étrangla de chagrin,
Dure comme un matin de gésine
Mon cœur si bigrement éploré
Je sentais la terre dérobait sous mes pieds
Je pensais être dans un rêve rêvasse
Quelle onde de choc !
Je venais de perdre ma moitié, ma mie, ma confidente et mon amie
L’être qui m’est si cher,
Ma si dévouée compagnonne si brave à me seriner la vérité
Après un séjour, seulement, de 34 hivernages
Alitée depuis des mois, tu étais si digne dans la souffrance
Les biens de ce bas-monde, tu n’en avais cure !
J’ai perdu une Référence, une Boussole
Tu étais une Amoureuse du Prophète Muhammad (S.A.W) et de son digne Serviteur Khadimoul Rassoul
Combien de fois tu me rappelais, au for de la nuit, la fugacité de la vie, ses futilités et tutti quanti … ?
Sache que là où tu dors du sommeil du juste,
Là sur cette terre bénite de Touba-La-Sainte,
Tu continues d’entrecouper mes nuits en rêves
Tu as et tu auras, sempiternellement, une grande présence dans mon cœur !
Que le Paradis d’Allah soit ta Demeure Eternelle !
Je t’aime et je t’aimerais pour toujours
L’oubli, ce second linceul des morts, ne vous enveloppera jamais !
Fatou Bintou NGOM dite Ndioufa,
Mame Diarra Bousso NGOM (nos enfants) et moi aurons une pensée pieuse pour toi, Maman Penda Diagne.
Ibrahima NGOM Damel, Journaliste
Email : yboupenda@yahoo.fr