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Garde à vue prolongée pour le directeur de l’ASRED, Ibrahima Sall

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Les enquêteurs de la section de recherche (Sr) de la gendarmerie de Colobane qui retiennent le président de l’Asred, Ibrahima Sall dans leurs  locaux depuis le 1e mai 2018, veulent savoir qui l’informe, d’où viennent les financements de sa structure et quelles preuves détient-il sur la véracité des grèves de la faim des prisons de liberté 6, Thiès et Diourbel, révélées dans ses trois derniers communiqués.

En effet, c’est aujourd’hui que le président de l’association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), Ibrahima Sall, saura s’il va être libéré ou déféré devant le procureur de la république. En garde à vue à la section de recherches de la gendarmerie  de Colobane, depuis le 1e mai 2018. Il a d’abord selon des sources de » L’As », refusé de répondre aux questions des gendarmes, avant de se plier à leurs questions-réponses en présence de deux conseils commis par Amnesty international.

Ainsi, il a été interrogé sur les personnes qui lui donnent des informations au sein des prisons, l’origine du financement de la structure qu’il dirige, qui sont derrière lui, quand remonte sa dernière visite dans  une prison, comment peut-il prouver  les difficiles conditions de détention des détenus et les trois récentes grèves de la faim aux prisons de liberté 6, Thiès et Diourbel dont il a fait état dans les trois dernier communiqués de presse de l’ASRED, etc.

Comme l’on pouvait s’y attendre, Ibrahima Sall qui bénéficie du soutient actif du forum du justiciable et de l’Amnesty international a catégoriquement refusé de donner les noms de ses informateurs. Il a cependant répondu aux enquêteurs sur d’autres points .

Au sujet de la réaction du directeur de l’administration pénitentiaire (Dap) qui a soutenu qu’Ibrahima Sall n’a pas mis les pieds dans une prison depuis un certain temps, il a répondu que sa dernière visite remonte  à jeudi dernier et il aurai obtenu un permis de visite en bonne et due forme.

Au sujet des espèces sonnantes et trébuchantes, il a soutenu que l’Asred n’a qu’une source de financement, celle des cotisations de ses membres, anciens détenus, qui achètent des cartes.

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