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« L’IRRESPECT MANIFESTE D’AMADOU BA DENONCE »

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La sortie du ministre de l’Economie et des Finances Amadou Ba relayée dans  le journal  télévisé de la TFM de ce vendredi 08 juin 2018, montre à suffisance le manque de considération de l’argentier de l’Etat, par rapport au dossier de la dette envers les Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (EPES).  C’est  ainsi  que l’entité a dénoncé  un irrespect  manifeste  du  ministre de l’économie et  des  finances à son égard.

Outrée et choquée par cette sortie du ministre Amadou Ba, la FEPES s’insurge contre cette tentative de diabolisation des EPES que le ministre de façon maladroite tente de monter contre l’opinion publique. Nous ne nous prononcerons pas sur l’absence de solidarité gouvernementale caractérisée de la part du ministre de l’Economie et des Finances, car c’est un autre débat, mais jamais nous n’accepterons que notre probité ne soit mise en doute, car dans cette histoire, les EPES sont plutôt des victimes.

« Victimes, oui, car nous les EPES avons été grugés et bernés par l’Etat qui, depuis des années ne respectent pas les engagements qui nous lient à travers un contrat dûment signé.

La sortie du ministre de l’Economie et des Finances relève d’une mauvaise foi certaine. On n’a pas besoin de microscope pour détecter les contradictions dans son verbiage. »

Si le Président de la République, dans sa politique qui se base sur les résultats des Assises de l’enseignement supérieur, dit que tous les bacheliers sénégalais qui souhaiteraient faire des études supérieures, seront orientés soit dans le public, soit dans le privé, il serait difficile de comprendre que l’on puisse orienter plus d’étudiants que prévu.  La réalité est que ce monsieur n’en fait qu’à sa tête. Maintenant si c’est lui qui définit la politique de la nation, qu’on nous le dise. De ce point de vue, nous saurons comment faire et avec qui traiter. Qu’il nous dise que nous refusons (car c’est bien d’un refus qu’il s’agit) d’augmenter l’argent destiné au privé, alors que nous y envoyons chaque année des étudiants, tout en reconduisant annuellement le même montant (5 milliards) et que les effectifs grossissent d’année en année, on pourrait essayer de comprendre et sa démarche serait plus cohérente.

Or, il nous semble que c’est pour se conformer aux directives du Chef de l’Etat suite  aux conclusions de la Concertation nationale sur l’Enseignement supérieur que cette option d’orienter le surplus d’étudiants que les Universités publiques ne peuvent absorber, dans le privé, a été prise. La responsabilité des EPES  se limite juste à leur assurer une formation qualité et pas autre chose. Quant aux effectifs qui sont orientés, il serait préférable pour le ministre de l’Economie de voir ailleurs que chez nous.

Nous demandons alors clairement au Président de la République de recadrer son ministre de l’Economie qui malgré ses multiples sorties sur la bonne santé financière de l’Etat (lui et ses services, ministère délégué au Budget, Directeur du budget), n’arrive pas à régler la situation.

Cette sortie du ministre de l’Economie sous-tend de graves accusations. Qui peut orienter dans le privé, sans que le MESRI (Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation) ne soit au courant? Les EPES sont-ils en train de gruger l’Etat en présentant des états financiers pour des étudiants non orientés par l’Etat ?

Ces accusations gratuites et sans fondements laissent apparaître une nette volonté de déplacer le débat. Comme il en a l’habitude comme il en a du reste l’habitude à chaque que la situation lui et défavorable. Mais qu’il se rassure .Jamais nous n’allons courir derrière l’ombre et laisser la proie se terrer.Face à cela, nous prenons l’opinion à témoin que faute de  signal fort venant des autorités,  les enseignements seront de nouveau suspendus et s’en suivront une série d’autres mesures que nous annoncerons à temps opportun.

Les autres artifices qu’il utilise en parlant de cadrage juridique pour être en conformité avec le budget, entre autres…  nous importe peu.

Comble d’incohérence, comment peut-il accepter de payer ou d’avancer des sommes publiques, sans pour autant être sûr des effectifs qui lui sont présentés ? On ne peut être plus léger avec l’argent du contribuable dit le texte

 

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