EPIDEMIE D’EBOLA DECLARE EN RDC Le Sénégal prend ses dispositions préventives
La RDC vient de déclarer une épidémie de maladie à virus Ebola apparue le 3 Mai 2018 où 21 cas suspects ont été répertoriés et 17 décès communautaires recensés. Suite aux prélèvements effectués, 02 cas positifs à la maladie ont été confirmés. Au Sénégal, cette maladie est sous surveillance dans le système de santé en même temps d’ailleurs que toutes les autres fièvres hémorragiques. Du moins selon un communiqué rendu public par la direction général de la santé. Docteur Marie Khémesse Ngom notifie que grâce à l’Institut Pasteur de Dakar, les prélèvements suspects bénéficient d’un traitement diligent. « Tous les agents de santé sont outillés dans la surveillance pour une détection rapide de toute fièvre hémorragique virale et ce dans toutes les régions du pays » a-t-elle expliqué dans le document. En effet, la maladie à virus Ebola est due à un virus qui appartient à la famille des filovirus. Après une incubation de 2 à 21 jours, il provoque une maladie hémorragique très contagieuse avec une forte létalité allant de 25 à 90 % des cas).Il n’y a pas de vaccins actuellement éprouvés ni médicaments contre ce virus.
Revenant sur la transmission de la maladie le texte explique que l’hôte naturel du virus est la chauve-souris qui l’héberge sans tomber malade .L’homme et certains animaux comme les singes, les antilopes et les porcs épics hébergent accidentellement le virus.La transmission chez l’homme se fait par contact étroit avec les animaux infectés ou leurs sécrétions(la viande, le sang, les urines, contact direct avec les malades (toucher de la peau, des vêtements…), avec les excrétions ou sécrétions des malades (sang, vomissure, fèces, sueur, salive, urine, sperme…), les dépouilles mortelles des malades (rite funéraire, toucher du corps…). S’agissant des manifestations cliniques, elles sont souvent faites de fièvre brutale, saignements (des yeux, du nez, de la bouche, vomissure sanglante, diarrhée sanglante…), faiblesse intense, douleur musculaire, éruption cutanée, vomissements, diarrhée etc. Pour une prévention de la maladie à virus ébola il faut systématiquement une réduction de l’infection par les animaux, ne pas toucher les animaux suspects, bien cuire la viande, assurer une surveillance virologique des animaux porteurs. S’y ajoute pour la réduction du risque de transmission interhumaine qu’il faut éviter tout contact direct avec les malades et leurs sécrétions, isoler les malades, porter un matériel de protection adapté lors de l’administration des soins avoir une organisation sécurisée des manipulations des corps et des enterrements. Pour rappel, ce virus est apparu pour la première fois en 1976, simultanément en RDC et au Soudan. La dernière épidémie dans la sous- région remonte à celle survenue en Guinée en 2014 et notre pays avait d’ailleurs connu un cas importé déclaré le 29 août 2014 mais guéri et la fin de l’épidémie a été notifiée par l’OMS le 9 octobre 2014.
