Dans une étude intitulée « Réduire les coûts des transferts d’argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement : Outils et produits financiers pour le Maghreb et la Zone franc », la Banque africaine de développement (BAD) montre que les frais liés aux transferts d’argent vers l’Afrique restent chers.
« L’analyse des marchés, pris dans leur diversité, tend à démontrer que les coûts des envois d’argent [en Afrique] demeurent plus élevés par rapport aux autres continents », souligne la BAD.
« Or, précise-t-elle, les ressources mobilisées au titre des envois d’argent pourraient être autrement plus importantes, si les frais d’envois étaient moins élevés et si l’offre de produits et de services étaient davantage adaptés aux besoins et aux attentes des concernés ».
Dans une autre étude intitulée « Les transferts des fonds des migrants : un enjeu de développement », la BAD indique que le volume des envois vers les pays d’origine augmente de 15%. Mais les frais du service restent élevés, malgré une tendance à la baisse.