Le ministre du Travail, du Dialogue Social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions Samba Sy a procédé hier, en présence des organisations syndicales de l’enseignement privé du Sénégal et du patronat, à la signature de la nouvelle convention collective.
A l’en croire, cette convention collective constitue un outil privilégié de négociation collective du fait de son caractère fédérateur et démocratique. Ainsi elle représente d’énormes avantages pour le personnel de l’enseignement privé du Sénégal qui est en partie l’amélioration des conditions vie des enseignants du privé. Un grand apport dans la vie nationale, un investissement pour l’avenir.
Selon le quotidien Libération lu par thieydakar, les points de la convention tournent autour de l’amélioration du sort du travailleur : sa sécurité sociale, sa protection et ses droits s.
Samba Sy les exhorte ainsi à entretenir et approfondir le dialogue social dans les relations professionnelles en l’érigeant au rang de vertu cardinale.
Ces services vont accompagner le patronat dans les efforts d’amélioration de l’environnement du sous-secteur par un contrôle du respect des prescriptions légales, réglementaires et conventionnelles qui sont déjà ou vont prochainement être en vigueur en matière de travail, de santé et sécurité sociale et dans nombre d’autres domaines.
Jean Marie Thior, secrétaire national de l’Office national des l’enseignement catholique du Sénégal, signale que cette révision est un outil professionnel qui permet, d’une part, d’apaiser le climat du travail et, d’autre part, permet aux employés et aux employeurs de disposer de conditions convenables afin de mieux exercer la charge d’éduquer et d’instruire.
Pour ce qui est de l’attente, il apprend que cette convention contribue à l’amélioration de la qualité des apprentissages et des enseignements, aide au développement du secteur privé de l’éducation.
Diène Coumba Ndiaye, président de l’Union démocratique des enseignants du privé laïc, est revenu sur le processus : « Nous avons travaillé cette convention pendant un an. Presque tous les articles ont été révisés ».
Cette convention, poursuit-il, est basée sur un cadre juridique dont la manière d’enseigner, les heures supplémentaires, les allocations, le problème de veuvage.