Les cybercriminels ont encore frappé. Après Postfinance, et, avant elle, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) qui a pu déjouer une attaque d’envergure, c’est, c’est autour de « Electronic Corp » d’être visée. Selon les informations de Libération, des pirates ont accèdé frauduleusement à un système informatique et ont fini par crypter toutes les données enregistrées sur leur serveur. Pire, les mêmes pirates ont contacté les responsables par mail sécurisé pour leur proposer de décrypter le système, moyennant paiement d’une rançon. « Electronic corp » a immédiatement porté plainte à la Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité, chargée de traquer les malfaiteurs du web.
L’enquête a permis aux experts de remonter à la société de gestion financière et informatique (Sogefis), notamment v deux ressortissants ivoiriens, Koto Toto Shaley et Edoh Kodzo Komila Aubin. Il est testé que ces derniers qui avaient vendu à « Electronic corp » son logiciel comptable ont pu, grâce à des manoeuvres frauduleuses, envoyer un virus dans le système et pomper toutes les données. Les enquêteurs ont aussi découvert qu’ils ont profité du fait que le système soit devenu « aveugle » pour procéder à plusieurs transferts de fonds vers une société fictive, « O Vision ». Présentés hier, au parquet, les deux mis en cause présumés ont bénéficié d’une liberté provisoire.