Des femmes entrepreneurs africaines ont fait le récit d leur parcours difficile au début pour illustrer les difficultés de la gent féminine dans l’accès aux financements. Parmi elles, il y a la Sud-africaine Daphne Machine-Nkosi, patron de Klagadi Manganese, spécialisée dans la production de manganese, qui a raconté son expérience au cours d’un panel sur « Investir sur les femmes pour accélérer la croissance ». A ses débuts, elle a beneficié d’un coup de pouce de la Bad. En Afrique, regrette-t-elle, « quand on voit les femmes (solliciter un financement), on voit en elles le risque ». Ce qui fait que les femmes sont intimidées en allant à banque pour du credit. « Il faut changer notre système de financement pour prêter plus aux femmes », invite-t-elle. Ibukun Awosika de First Bank of Nigeria se rappelle que les banques ne sont intéressées à elle que lorsque le rendement a été au rendez-vous. Et pourtant, les femmes formes plus de 50% de la population mondiale, donc c’est stupide de ne pas servir de 50% des employées du monde. « Elles jouent aussi un rôle social important, 90% des revenus des femmes sont dépensées dans leur famille », dit Mme Awoska, citant un rapport.
