Dans une étude intitulée: « Les emprunts obligatoires de la diaspora : quelques leçons pour les pays africains », la Banque africain de développement (Bad) note que la mobilisation des richesses des migrants pourrait être une source efficace de financement du développement sur le continent.
La Banque mentionne également que l’Afrique pourrait éventuellement lever 17 milliards de dollars par an grâce aux flux futurs des exportations ou aux transferts comme garanties. La titrisation des envois de fonds pourrait permettre aux banques africaines de lever des ressources à court et à moyens termes.
L’institution finance précise, en outre, qu’avec une population d’Africains résidant hors du continent estimés à près de 140 millions personnes, économisant chaque année jusqu’à 53 milliards de dollars dans les pays de destination, le potentiel des obligations de la diaspora est « considérable ».
