Alassane Seck le gérant de la Pamecas de Sindia, accusé d’avoir détourné 24 millions de FCFA à la PAMECAS, risque de passer deux longues années en détention, si le tribunal suit le réquisitoire du procureur de la République.
En effet, il en a fallu la disparition des sommes de 500.000 et 230.000 FCFA des clients, pour que l’inspection de l’institut financière décrète un contrôle qui a constaté un trou de 24 millions de FCFA, selon le rapport, informe Les Echos..
Les malversations se faisaient au niveau des remboursements, des épargnes, des crédits et des cautions de garantie. Le prévenu Alassane Seck, »omettait » d’écrire les sommes dans les comptes de la Pamecas, après avoir encaissé l’argent des clients. Dans son entreprise frauduleuse, il était aidé par son caissier Al Ousseynou Diallo, qui a expliqué au tribunal qu’il ne pouvait pas refuser les ordres de son chef. « Je savais que le règlement ne me permettais pas d’agir de la sorte, mais comme c’est mon chef, je ne pouvait le lui refusé car il m’a tout appris dans le cadre du travail ».
A le barre, trois clients se sont constitués partie civile et ont tous affirmé que leurs comptes étaient piratés. Le prévenu leurs a remboursé presque entièrement leur promettant le complément dans les jours suivants. Alassane Seck sera enfoncé par son caissier selon qui, chaque jour, il lui remettait le rapport des sommes encaissées, sans lui donner de l’argent , alors qu’il avait déjà introduit dans le système.
Pour l’avocat de la partie civile, Seck a posé des actes punissables en faisant une comptabilité ambulante et le paiement des clients en est la preuve. Pour le parquetier, Alassane Seck avait reconnu à l’enquête les faits et indiqué qu’à part le cas des autres, Al Ousseynou Seck n’était pas au courant de ses agissements. Aussi a t-il requis deux ans ferme contre Alassane Seck. Et pour le cas de Diallo, le ministère public estime qu’il a enfreint les règles de la boîte et requiert trois mois ferme. Le délibéré est fixé pour le 18 mai prochain.
