Dans le cadre de la deuxième édition des journées scientifiques du Sida un symposium est tenu au centre international de conférence Abdou Diouf. Il s’agit entre autres de la présentation du projet Atlas régional. Une Occasion pour le directeur exécutif de Enda Santé de revenir sur les autotests du Vih . Un projet lancé au Sénégal dans deux régions Ziguinchor, Dakar. « Nous avons au Sénégal le projet qui introduit les premiers autotests du VIH. Nous mettons en œuvre dans deux régions que sont Dakar où il y a une forte concentration et aussi la région de Ziguinchor. Il faut noter que, c’est un projet pilote qui test l’introduction et l’acceptabilité des autotests auprès des populations » a dit Daouda Diouf face à la presse.
A l’en croire, il y a un important résultat avec un taux d’acceptabilité de 93% . Plus de 1700 personnes ont été dépistées et 89% parmi eux sont favorables à ce qu’on distribue le test à leur partenaires. L’objectif étant de résoudre un problème existant dans tous les pays de l’Afrique de l’ouest, le Sénégal y compris. Il s’agit de qui est l’atteinte du premier 90. Il s’agit de faire de sorte 90% de la population connaissent leur statut. « On a encore beaucoup de résistances pour que les gens se rendent dans les structures sanitaires et les stratégies avancées. Le deuxième niveau est que c’est un test salivaire et la personne peut se l’auto ‘appliquer et ça été le succès de l’acceptabilité » renseigne le directeur exécutif.
Le test ne doit pas être isolé
Beaucoup pensent que parce que le test se fait par la personne concernée et que c’est dans la bouche que c’est anodin mais cela reste toujours un test de dépistage du VIH selon toujours Daouda Diouf. Seulement ajoute-t-il, lorsque les personnes sont dépistées et que c’est positif, il faut que cela soit confirmé au niveau des laboratoires. Une fois que la confirmation est faites et que la personne est positive, il faut la mettre sous traitement . Cela ne suffit pas, il faut assurer le suivi pour une prise régulière du traitement et éliminer la charge virale. Ceci va réduire la chaine de transmission et permettre à la personne de vivre comme une personne non infectée.