Une entreprise où des travailleurs ne sont pas contents de leur boss, c’est bien la société de transport public Dakar Dem Dikk que dirige Me Moussa Diop. Dans la boîte, les langues se délient et grave, selon « Les Echos », parce que ce ne sont pas les problèmes qui manquent. Des sources au coeur du système informent que beaucoup de bus sont immobilisé s pour défaut, quelquefois, d’une petite pièce. Le matin, pour mettre en Ligne certains bus, les équipes sont obligé de pratiquer « le mass mu tank » pour démarrer les véhicules. Les bus, à cause d’un défaut de pièces de rechange, continuent de tomber en panne et le réseau est de plus en plus dégarni à cause d’un défaut d’entretien des véhicules. La question que tout le monde se pose est la suivante : qu’est-ce que Me Moussa Diop a fait de l’argent issu du produit de la vente d’une partie du patrimoine foncier de l’entreprise ? Cet argent aurait du servir à renouveler le parc automobile ou au moins améliorer son entretien… ou construire la Direction générale. « Comment peut-on avoir un patrimoine aussi grand que celui de DDD et se mettre à louer une maison en guise de direction et augmenter les dépenses de l’entreprises », s’est demandé un de nos interlocuteurs qui souffle que « la construction d’un nouveau siège pour la Direction générale était promise aux travailleurs » et que les travaux devaient normalement démarrer avec l’entrée de l’argent récolté avec la vente d’une partie du patrimoine foncier.
L’autre fait, c’est l’explosion de la masse salariale à cause du recrutement. En 2014, la boîte était, dit-on, à environ 1881 recrues et actuellement, elle est à 3268, soit une hausse de 1382. Ce qui imite surtout à DDD où l’on pense que le Dg est en train de grever l’équilibre financier, avec ses recrutements à la pelle, notamment de gros bras qui ne servent pratiquement à rien.