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Côte d’ivoire et Sénégal :le Geste lance une étude sur la justice sociale et l’inclusion face aux mariages d’enfants dans ces pays

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Le Groupe d’Etudes et de Recherches Genre et Sociétés (GESTES) vient de lancer le projet « Justice sociale et inclusion face aux mariages d’enfants: cas de la Cote d’Ivoire et du Sénégal.

La cérémonie s’est déroulée ce matin au Musée de la Femme Henriette Bathily sis à la Place du Souvenir africain et de la Diaspora, en présence de plusieurs acteurs de la défense et la protection des droits des femmes et des filles, la société civile, le Centre Genre de la CEDEAO, le ROAJELF, représenté par sa présidente sous-régionale, qui dans son discours à appeler  » à passer de la théorie et du sensationnel, à l’action afin de mettre fin aux mariages d’enfants ».

Le GESTES mène une étude recherche-action sur les mariages d’enfants en Côte d’ivoire et au Sénégal. Cette initiative, réalisée en collaboration avec une équipe de chercheurs de l’Université Félix Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire et financée par le Canada à travers le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), s’inscrit dans l’agenda de l’Union africaine qui a lancé en mai 2014 une campagne dénommée « Mettre fin aux mariages d’enfants ».

 En effet, l’Afrique de l’Ouest est l’une des régions du monde où le mariage d’enfants est le plus courant.  Selon l’UNICEF, elle connait le taux le plus élevé de ce type de mariage avec 49% des filles de moins de 19 ans vivant en unions conjugales, comparativement à l’Afrique centrale (40%), l’Afrique de l’Est (27 %), l’Afrique du Nord et l’Afrique Australe (20%).

Elle regroupe la moitié des dix pays enregistrant les taux les plus élevés de prévalence. Un phénomène qui entraine une chaine de conséquences néfastes pour les filles victimes et constitue une entrave majeure au processus de développement économique et social.

La démarche adoptée pour la mise en oeuvre de ce projet se décline en trois grandes composantes que sont: la production de connaissances, le renforcement de capacités des acteurs et la communication pour le changement social et comportemental durable.

Pour mieux atteindre ces cibles dont principalement les jeunes, une large part sera dédiée à l’usage des TIC, à travers les réseaux sociaux, a expliqué la coordonatrice du projet, Pr Fatou Diop Sall, par ailleurs Enseignante-cchercheure et Directrice du Groupe d’Etudes et de Recherches Genre et Société (Gestes).

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