Le lait maternel a des qualités nutritionnelles et immunologiques exceptionnelles, irremplaçables et c’est pourquoi, il est conseillé aux femmes de pratiquer. Un conseil difficile à suivre pour les femmes actives qui ne sont pas dans les dispositions de le respecter. A l’occasion de la semaine de l’allaitement maternel, votre rédaction vous fais découvrir les bienfaits du lait maternel. Ainsi que quelques conseils pour ces femmes.
La composition du lait maternel évolue dans le temps suivant le développement et les besoins du nouveau né mais s’adapte à chaque étape et se digère plus facilement. Il est la seule source de protéines valable et adaptée à la croissance du nourrisson et apporte l’énergie nécessaire et tous les éléments complexes en proportions adéquates en fonction des besoins de l’enfant.
Riche en Oméga-3, acide gras très important pour le développement cérébral et rétinien de l’enfant et aussi en anticorps, le lait maternel protège contre les infections, confère au développement des défenses immunitaires en particulier les gastro-entérites.
Il contribue aussi à une diminution des maladies allergiques, des infections respiratoires, du risque d’obésité, de diabète, d’hypercholestérolémie, de mort subite du nourrisson et permet un meilleur développement de la mâchoire.
Aussi, en fonction de l’alimentation de la mère, le goût du lait change ce qui contribue à faire découvrir de nouveaux goûts à l’enfant. L’allaitement maternel favorise le lien psychologique et affectif entre l’enfant et sa mère. La relation mère-enfant suivie et individuelle permet un contact corporel répété, bénéfique à la sécurité intérieure du bébé.
Pour toutes ces raisons, il est recommandé, par l’OMS, un allaitement exclusif jusqu’à l’âge de 6 mois, suivi d’une poursuite de celui-ci, parallèlement à une alimentation diversifiée, jusqu’à l’âge de 2 ans.
Une recommandation que les femmes actives peinent à respecter à cause de leurs horaires de travail. Pour cette nutritionniste interrogée, il est inutile que la mère se culpabilise. Pour l’enfant comme pour la mère, un sevrage dans le calme ou un allaitement maternel partiel sont de loin préférables à un allaitement exclusif au sein, dans de mauvaises conditions.
La reprise du travail est une étape importante pour les femmes et ne doit pas être gâchée par le stress que susciterait un allaitement dans de mauvaises conditions. L’abandon du lait maternel doit être compensé par des laits de substitution, préparation pour nourrisson avant l’âge de 6 mois et lait de suite de 6 mois à 1 an, qui se rapprochent du profil général du lait maternel.
Pour notre spécialiste, qu’il ait 1 mois, 3 mois ou 9 mois, le sevrage est une affaire personnelle. Cela dépend des réalités quotidiennes. Cependant le manque de temps ne devrait pas être un motif pour arrêter l’allaitement !
Et pour vous aider à reprendre le travail sans stress, voilà quelques astuces :
1 – Utiliser un tire-lait ou faire le massage spécifique des seins (massage aréolaire): pour recueillir votre lait pour le donner à votre bébé pendant vos heures d’absence.
Conseils : mettre au réfrigérateur pour 24 ou 48 heures au maximum ou au congélateur pour plusieurs semaines ; garder le lait congelé par dose pour faciliter le réchauffement et éviter de remettre au frigo le lait déjà décongelé ; pour réchauffer, passer le récipient contenant le lait sous l’eau chaude, éviter le four micro-onde qui peut détruire les éléments anti-infectieux du lait maternel. Pour des raisons d’hygiène, toujours jeter le reste du lait réchauffé,
2 – Continuer à allaiter bébé à la reprise du travail: même si c’est pour une durée très courte, il est recommandé de continuer de nourir son bébé au sein, le matin avant d’aller au travail et le soir à la descente. IL faut essayer de réserver un moment pour nourrir son bébé au sein, c’est un moment de communion irremplaçable et inoubliable aussi bien pour le bébé que pour la maman.
Par mounamak
