Présenté comme un «cadre de dialogue économique de haut niveau entre le président de la République et toutes les composantes du privé pour convenir des problèmes majeurs à résoudre et asseoir les orientations des réformes du cadre des investissements», le 13ème Conseil présidentiel de l’investissement s’est clôturé sur un goût d’inachevé.
En dépit de la bonne volonté affichée par le président de la République qui s’est engagé à améliorer la gouvernance administrative et à accélérer le rythme des réformes pour encourager les investissements industriels sources de transformations positives, force est de constater que certaines directives issues de la 12ème édition dudit Conseil,tenue en 2013, n’ont toujours pas été appliquées.
Il s’agit de la réforme foncière, de l’évaluation et de la rénovation de la législation du travail, de la rénovation du code des investissements, de la charte sur les télé procédures, de l’adoption du projet de loi sur la modernisation de l’économie et le développement des Pme, et du cadre institutionnel des partenariats publics privés.
Optimiste malgré ces retards en cascade, les services du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan nous précisent toutefois que «ces réformes, dont la finalisation de certaines nécessite l’arbitrage des plus hautes autorités, sont inscrites dans la deuxième phase du Programme de réforme de l’environnement des affaires et de la compétitivité (Preac) et devront être achevées en 2018. A moins que…
