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Cissé Lo reprécise sa pensée : «Je n’ai jamais dit de libérer Khalifa Sall…»

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Ses propos, hier, relayés à grands coups de renfort médiatique, avait l’heur de secouer la République. Tel un météore traversant le ciel politique  sénégalais si tourmenté et empreint d’incertitudes, la déclaration du Président du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO)  a alimenté les commentaires les plus fous au niveau de nos chaudières politiques respectives.
Pour dire, la déclaration  d’El Pistolero en valait  son pesant d’or. Ainsi, dans une sortie vidéo, il  vient de repréciser sa pensée au sujet de l’arrêt de la CEDEAO sur l’affaire Khalifa Sall tout en émettant le souhait de voir l’Etat du Sénégal,  en sa qualité de membre de l’institution sous- régionale, de  respecter, sans réserve, l’arrêt de la Cour de Justice émanant d’elle.
A l’en croire, « je n’ai jamais dit de libérer Khalifa Sall par ce que ce n’est pas mon rôle par ce qu’il ya des juridictions compétentes en la matière au niveau de notre pays, le Sénégal».
Le premier vice-président de l’Assemblée Nationale sénégalaise, d’aller plus loin. « Par contre, j’ai dit que l’Etat du Sénégal a l’obligation de respecter cet arrêt rendu par la Cour de Justice de la CEDEAO  en tant que pays membre. Cependant, cette Juridiction n’a pas vocation de faire interférence sur les décisions rendues en matière pénale, criminelle par nos juridictions nationales respectives», s’est expliqué l’honorable parlementaire.
Au finish, M. Lo, dira : « Lorsque les conseils du Maire de Dakar Khalifa Sall avait saisi la Cour de Justice de la CEDEAO pour demander  la libération de leur proche, la juridiction ne s’était pas sentie compétente pour se prononcer sur cette question. Par ailleurs, les juges communautaires ont demandé la réparation des droits de Khalifa Sall après l’élection législative et a condamné l’Etat du Sénégal à une peine pécuniaire de 35 millions de nos francs mais, cela ne veut pas dire sa libération immédiate comme le laissaient penser ses soutiens».
«Je demande, sur ces entrefaites, aux médias de revoir leurs copies car la Justice, elle  seule, a le pouvoir de condamner ou libérer qui que ce soit. Que les sénégalais la laissent  faire son travail en toute indépendance et à l’accorder plus de confiance », invite-t-il.
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