La mort ne sonne pas le terminus. Nos défunts méritent la considération. Un respect qu’on ne quémande pas, parce qu’étant une obligation du point de vue de la légalité. Dans ce sens la personnalité juridique commence par principe à la naissance et se termine au décès. Mais par la volonté du législateur, elle remonte à la conception et se poursuit même après le décès.
Une arène nationale était une demande d’une catégorie de la société. Les communicateurs traditionnels et les reporters de lutte ont depuis fort longtemps, porté le plaidoyer. Seulement personne n’avait jusque là, demandé que cela cuirasse la stagnation des eaux de pluies qui, d’habitude, suintaient. Ceux qui ont instauré ce projet devraient procéder à une étude sérieuse des impacts. Des infrastructures, on en demande, encore et davantage, mais, pas pour que les populations riveraines en pâtissent (Inondations, dans les maisons et au cimetière de Pikine).
Ce qui se passe actuellement au cimetière de Pikine est piteux et ne rime absolument pas avec ce respect des sépultures comme l’exige la loi. Au moins une cinquantaine de tombes qui trépignaient dans l’eau n’a fait que rouvrir cette plaie béante de l’ affliction des familles des défunts.
Autres endroits, autres malheurs. A Yoff, l’effondrement du mur des cimetières met à nu la dignité des défunts. Pi, le silence assourdissant des autorités accentue l’ire des population.
A Pikine et Yoff on peut parler de phénomène naturels en imputant la responsabilité aux autorités, tenues de réparer les faits. Le hic demeure la séquence de la Série Mbettel. C’est le summum. Pendant, cette scène, deux acteurs (Un homme et une femme) se chamaillent chaudement dans un cimetière. Insultant… !!! Pourquoi doit-on accepter qu’on chatouille nos morts ? On nous conversera d’ajustage, d’assemblage, d’effets spéciaux, soit. L’idée même est hideuse…