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Booba : « Quand ils verrouillent ta cellule, tu te sens comme une… »

Une semaine après sa remise en liberté suite à sa détention provisoire, Booba relate son séjour en prison à Fleury-Mérogis dans les colonnes de M, le magazine du Monde.

Sous ses airs de macho aux punchlines cinglantes, on découvre chez Booba une certaine forme de fragilité. Une semaine après sa sortie de détention provisoire à la prison de Fleury-Mérogis, l’interprète de Numéro 10 a accordé une interview à M, le magazine du Monde, en kiosques ce vendredi 31 août. Au cours de cet entretien, le rappeur français revient sur son séjour derrière les barreaux, après son altercation avec Kaaris, à l’aéroport d’Orly le 1er août dernier : « Quand ils verrouillent ta cellule, tu te sens vraiment comme une merde, avoue Booba. Ce sentiment d’impuissance, c’est très fort. Tu te rends compte de ce qu’est le pouvoir, que tu es au-dessous, que tu n’es rien. »

Booba compare sa vie en prison à une « cage », où l’homme finit par « être réglé comme un animal ». « Tu entends la clef du maton et tu remues la queue comme un petit chien. Tu entends la clef et tu te dis ‘y a parloir’. Tu l’entends et tu te dis ‘y a promenade’. C’est l’échec, tu comprends ? »,déplore-t-il. Une leçon qu’il compte bien transmettre à ses enfants : « Un jour, je (leur en) parlerai« , assure-t-il, cité par M, le magazine du Monde.

Lors de son audition, Booba avait ainsi relaté sa bagarre avec Kaaris, d’après Le Journal du dimanche qui s’est procuré les documents : « Kaaris m’a vu, il était debout, il me fixait, un peu provocateur. (…)  a commencé par des piques, c’est moi qui ai lancé Kaaris, il a eu des paroles envers moi à la radio que je n’ai pas appréciées. Il y a eu des vidéos où il me menaçait, il disait qu’il allait boire mon sang et briser mes os. » Ils seront jugés le 6 septembre prochain devant la Cour d’appel de Paris.