« Le Cng devait être plus indulgent, parce qu’on ne peut pas infliger à un lutteur une triple sanction. D’abord, c’est par le règlement qu’il a perdu son combat. Ensuite, on l’a sanctionné financièrement (Ndlr : 7 millions de F Cfa). Enfin, on le suspend pour un an. La question qui mérite d’être posée, c’est de savoir si au moment d’exprimer sa colère, Lac 2 était sous contrat. Il y a un terme à un contrat. Le lutteur doit etre libre de dire ce qu’il pense. Il doit avoir la liberté d’expression. On voit des gens attaquer verbalement le président de la République, mais la justice ne les convoque pas. C’est pour vous dire que parfois le Cng en fait trop. On ne peut pas interdire à un lutteur de s’exprimer. Lac 2 a quelque chose dans le coeur, on devrait lui permettre de s’exprimer. Aujourd’hui, sur quelle base juridique, on l’a sanctionné ? Un contrat le liait peut-être au Cng, mais ce contrat a pris fin le jour du combat. On le sanctionne après un contrat. Pour moi, c’est injuste. On voit des gens attaquer le procureur de la Republique sans être convoqués par la justice », a expliqué le promoteur Aziz Ndiaye, dans un entretien accordé à nos confrères de Sunu Lamb.
