Pour renforcer son soutien au développement agricole, le groupe de la Banque mondiale (BM) a organisé hier internationale pour discuter de l’assurance agricole.
« L’activité du crédit agricole a besoin de l’assurance pour couvrir les risques auxquels nous sommes confrontés », a souligné Malick Ndiaye, directeur général de la Caisse nationale de crédit agricole (CNCAS). Et d’adjoindre que : « pour l’assurance indicielle, elle est différente des autres car les bénéfices sont indiquées mêmes s’il n’est pas bien connu. Et c’est une occasion qui nous est donnée pour que nous nous appropriions de cette assurance qui est un outil important. Un outil qu’il faut vulgariser dans un contexte socio-économique difficile ».
« Nous avons lancé dans la vallée du fleuve Sénégal l’assurance agricole c’est-à-dire l’assurance sur le dommage liés aux inondations ou des dégâts liés aux oiseaux ou aux rats. Aujourd’hui, nous conduisons un pilote dans le tiers sud du Sénégal dans la zone cotonnière et dans la zone Où on cultive du maïs. Donc, nous allons voir comment l’étendre dans tout le Sénégal pour les autres types de culture », a expliqué Malick Ndiaye, qui a aussi évoqué la méconnaissance de l’assurance par les souscripteurs : « Les difficultés que nous rencontrons sont liées à la sensibilisation, car l’assurance n’est pas bien connue. Et je dis même dans la vie des sénégalais, si on ne nous impose pas d’avoir une assurance pour nos véhicules, je peux parier que beaucoup de sénégalais n’allais pas assurer leurs véhicules. Ici dans le domaine de l’agriculture, la loi n’impose pas». Et pour terminer, le directeur général de la CNCAS, appelle : « Donc nous devons sensibiliser, convaincre les souscripteurs potentiels du bien fondés de l’assurance agricole. Et même s’il y’a des réticences, nous sommes en train de faire des percées dans la zone irriguée nord, mais aussi dans le bassin cotonnier dans la zone de Kédougou, Tambacounda…