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Assemblée générale ONU: ce qu’ont dit les présidents Trump, Rohani et Macron

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C’est une organisation des Nations unies en plein doute qui a ouvert ce mardi 25 septembre son Assemblée générale annuelle à New York. Après le secrétaire général de l’ONU António Guterres, les présidents Donald Trump, Hassan Rohani et Emmanuel Macron se sont exprimés chacun leur tour.

Le président américain a profité de son passage à la tribune de l’ONU pour lancer un violent réquisitoire contre le régime iranien. « Les dirigeants iraniens sèment le chaos et la destruction », a d’abord lancé Donald Trump. Quelques mois après la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, le président américain appelle les autres pays à faire de même : « Un régime dont le slogan est « Mort à l’Amérique » et qui menace Israël d’annihilation ne peut posséder les moyens de tirer une ogive nucléaire sur n’importe quelle ville du monde. C’est impossible. Nous appelons tous les Etats du monde à isoler le régime iranien tant qu’il poursuivra son agression. »

De son côté, le président iranien a qualifié d’« absurde » la position de Donald Trump qui a appelé le monde à « isoler » le régime iranien. Hasan Rohani a accusé les Etats-Unis de vouloir « renverser » le régime de Téhéran. « Il est paradoxal que les Etats-Unis ne cherchent même pas à cacher leur plan visant à renverser le gouvernement même qu’il invite à des pourparlers », a déclaré le président Rohani qui a qualifié de « terrorisme économique » le rétablissement des sanctions américaines qui étranglent l’économie iranienne. Rejetant toute idée de négociation bilatérale avec Washington, Hassan Rohani a estimé en revanche que les négociations pouvaient reprendre à l’ONU. « Pour qu’un dialogue ait lieu, il n’est pas nécessaire que l’on prenne des photos (…) Le dialogue peut être repris dans cette assemblée depuis le même point et par la même personne qui a dénoncé l’accord », a-t-il déclaré.

Emmanuel Macron plaide en faveur du multilatéralisme

Le président français plaide en faveur du multilatéralisme, la coopération et le dialogue pour affronter les défis et notamment la crise iranienne.

Emmanuel Macron a fait dans son discours un diagnostic, celui des dérives et des faiblesses d’un ordre mondial mis en place après 1945. Un ordre mondial dans lequel les inégalités sont, d’après lui, la source des problèmes actuels. Le chef de l’Etat français a essayé de proposer ses solutions pour améliorer la situation.

Il a pour cela défini trois principes : le respect de la souveraineté des peuples, le renforcement des coopérations régional et l’amélioration des garanties internationales. Emmanuel Macron l’a redit : il ne croit pas à la loi du plus fort ni au repli, mais à la mise en place de règles collectives. Et de citer toutes les zones en crise – Syrie, Libye, Israël-Palestine – pour montrer que la loi du plus fort n’a rien apporté jusqu’ici et participe au contraire à l’augmentation des violences.

Le président français a également évoqué la question des migrations en expliquant qu’il ne croyait pas à l’ouverture inconditionnelle ou à la fermeture des frontières. Souveraineté et « en même temps » coopération régionale et internationale : c’est sur ce créneau qu’Emmanuel Macron a placé son discours à l’ONU, en s’engageant à faire de la lutte contre les inégalités la priorité du G7 que la France présidera en 2019.

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