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Alioune Badara Coulibaly:  » Il faut que la politique de l’édition change au Sénégal… »

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La 26ème édition de la journée de l’écrivain a vécue à Dakar. Ouverte mardi, c’est ce samedi que les écrivains du Sénégal et leurs hôtes vont levés l’encre. Thiey Dakar a approché le lauréat du prix 2018 de la poésie Alioune Badara Coulibaly, poète, écrivain, romancier, épistolier, il fut également Directeur d’école. Né au quartier Sénéfobougou dans le faubourg de Sor à Saint Louis, Alioune B. Coulibaly a été révélé au grand public par son ami, le président poète Léopold Sédar Senghor. Entretien

Qu’est ce qu’on peut retenir de cette 26 ème édition de la Journée de l’écrivain Africain ?

Nous devons pensez par nous même. Ce que nous avons gagner de cette édition de le retour à un panafricanisme agissant, actif, solidaire pour valoriser ce que nous avons. Je veux parler de nos traditions et ce qu’elles ont de positif.

Pourquoi le choix de l’Égypte ?

Qui parle de l’Égypte parle de l’Afrique. Tout est partie de là. Si l’on se réfère aux recherches de Cheikh Anta Diop, l’Égypte c’est nous, donc c’est comme un retour au source.

« Littérature, démocratie et pouvoir  » quelle est la pertinence de ce thème ?

Sans liberté, l’écrivain ne peut écrire. Dans certains pays de l’Afrique on note des rapports heurter entre pouvoir et monde littéraire. Dieu Merci au Sénégal, nous n’en sommes pas là, mais dans certains pays de la sous région, ce cas de figure se pose.

On connait vos relations avec le défunt Président poète, vous a t-il transmis le goût de l’écriture ?

Le goût de l’écriture je l’ai eu quand j’étais enfant. Ma nature de poète s’est décidé quand j’arrogeais le jardin de mon père.

(Rire) je me rappelle, qu’un jour j’étais malade et hospitalisé, mais tous mes visiteurs principalement les sœurs (religieuses) sont venues avec des livres pour m’aider à ne pas m’ennuyer. Senghor m’inspire Oui, parce qu’il avait confiance en moi.

Prix de la poésie lors de cette 26 ème édition ? Qu’est ce que cela vous fait ?

Je dis d’abord merci et je m’incline devant le jury qui m’a décerné ce prix. En recevant ce prix, mes pensées sont allées vers mes parents qui m’ont quitté. Je leur dédié à eux, et à tous ceux qui m’ont accompagné durant mon enfance jusqu’ici.

Que pensez vous de la plume de la jeune génération ?

La nouvelle génération ne doit pas être pressé. L’acte d’écrire est un engagement donc il faut les encouragés ces jeunes. La différence avec cette nouvelle génération et nous c’est qu’elle est pressé. Un empressement à se faire éditer et à se faire publié. Il faut que cette nouvelle jeunesse écrivaine accepte également la critique.

Est elle assez outillée pour assurer la relève ?

Si elle suit les pas des aînés, ainsi que leurs conseils, Oui, elle pourra assurer la relève.

Comment appréciez vous la politique littéraire du Sénégal ?

Il faut changer la politique littéraire en commençant d’abord par enlever les 10%. Imaginez, si vous produisez votre oeuvre, vous n’avez que 10% et les 90 % sont destinés a l’éditeur. Cela ne peux pas continuer comme ça car nous ne gagnons rien et notre premier combat c’est de changer ce schéma. Vous savez un bon livre n’a pas besoin d’être financé. L’éditeur doit avoir un comité de lecture si le livre est bon on le maintient et si c’est le cas contraire, on renvoi le manuscrit à l’auteur. C’est simple

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