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Alerte! 375.700 Sénégalais risquent la famine entre juin à août 2019

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Le dernier trimestre de l’année 2018 est marqué par les craintes émises par l’Economic Intelligence Unit sur la sécurité alimentaire au Sénégal. A en croire l’institut qui fournit des analyses économiques à plusieurs pays dans le monde, le gouvernement doit prendre des mesures adéquates, au risque de voir plus de 375.700 personnes atteindre la phase 3, c’est-à-dire une phase de crise alimentaire.

Selon l’Economic Intelligence Unit (EIU), des poches d’insécurité alimentaire demeurent parmi la population la plus vulnérable. Malgré la situation générale satisfaisante en matière de sécurité alimentaire, des zones d’insécurité alimentaire subsistent et l’assistance alimentaire est nécessaire pour les populations les plus vulnérables. D’ailleurs, l’analyse du Cadre harmonisé de l’EIU en octobre 2018 avait déjà prévenu qu’environ 94.500 personnes seraient en phase 3, c‘est à dire en phase de crise alimentaire et avait soutenu que durant le mois de novembre, ce chiffre a considérablement augmenté. Pis, prévient l’EIU, les populations en phase 3 pourraient augmenter et atteindre plus de 375.700 entre juin et août 2019, si aucune mesure d’atténuation n’est prise. Toujours sur le plan économique, l’EIU renseigne que sur la plupart des marchés, les prix du mil ont diminué en octobre 2018, dans la perspective d’une bonne récolte, et étaient nettement inférieurs à leur niveau de l’année précédente.

Les prix du riz importé, la céréale la plus consommée du pays, sont restés relativement stables, tandis que ceux du riz décortiqué, de production locale et de meilleure qualité, ont enregistré des augmentations en octobre 2018, avant le début de la nouvelle récolte en novembre 2018.

Les activités de récolte des cultures de mil, de sorgho et de maïs sont presque terminées, tandis que la récolte de riz et d’arachide est toujours en cours et sera achevée d’ici fin janvier. En raison des conditions pluvieuses favorables et de la fourniture en temps voulu d’intrants par le gouvernement, la production céréalière de 2018 est estimée à environ 2,5 millions de tonnes, soit environ 35% de plus que la moyenne et est comparable au record de l’année dernière. Des augmentations majeures ont été observées dans la production de mil et de maïs. Dans les principales zones de pâturage du pays, des pluies favorables ont assuré des pâturages suffisants et de qualité pour le bétail, ainsi qu’une reconstitution adéquate des principaux points d’eau. Dans l’ensemble, les animaux ont des conditions corporelles satisfaisantes et une valeur marchande améliorée. La situation sanitaire est généralement stable et aucune épidémie majeure n’a été enregistrée.

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