L’ancien ministre des affaires étrangères du Sénégal ne sera pas seul dans les moments sombres qu’il traverse. Accusé de corruption de dirigeants Africains aux Etats-Unis, Cheikh Tidiane Gadio, membre du groupe des non-inscrits à l’Assemblée nationale peut compter sur le soutien de ses collègues de la 13e l’égislature. Même si certains parlementaires soulèvent la question de son éventuelle nationalité américaine qui, à leurs avis, pourrait compliquer son cas.
« S’il s’agit d’un citoyen américain qui a maille avec la justice de son pays, ça devient délicat », s’inquiète un député de l’opposition sous le couvert de l’anonymat. Ce dernier d’ajouter, « s’il était Sénégalais, on aurait demandé au gouvernement de lui porter assistance, car c’est un député et un ancien ministre ».
Le coordonnateur actuel des députés non-inscrits semble lui répondre que rien ne s’oppose à ce que le gouvernement lui apporte tout le soutien qu’il mérite. En effet, Modou Diagne Fada a fait savoir que Gadio n’est pas un citoyen américain.
« J’ai vérifié autour de l’entourage de Cheikh Tidiane Gadio. Il assure qu’il ne détient pas la nationalité américaine mais, par contre bénéficie de la Green Card », explique le leader de Ldr Yessal.
Une thèse qui sera confortée par la plainte de la justice américaine sur laquelle est mentionné que l’ancien ministre Sénégalaise des affaires étrangères est « résident légal aux Etats-Unis ». Partant de ce fait, le coordonnateur des députés non-inscrits renseigne de des concertations sont déjà entamées afin de soutenir M.Gadio.
« Pour nous il est présumé innocent et nous ne sommes qu’à la phase des auditions et d’enquêtes, donc il n’est condamné en rien du tout, pour le moment », fait savoir le parlementaire joint par nos confrère du journal « L’Enquête ».
Il annonce sur la même lancée, une réunion sera tenue aujourd’hui, pour évoquer le cas de leur collègue arrêté par la justice américaine. Mieux, Modou Diagne Fada qu’il a joint le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niass pour un soutien à Gadio.
Toutefois, du côté du groupe parlementaire de la majorité, on attend une réaction officielle de leur président ou celle de l’institut parlementaire.
Abdou Mbow, membre du groupe Bby, préfère, pour l’instant, rester prudent sur la question et attend une sortie de la hiérarchie, avant de se prononcer. « Personnellement, je déplore ce qui s’est passé pour notre collègue et j’ai vraiment de la compassion pour sa personne et- sa famille. Nous prions Dieu pour qu’il puisse sortir rapidement de ses problèmes », a laissé entendre le parlementaire.
